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Défi sportif au profit de l'O.N.G. Bel avenir

Défi sportif au profit de l'O.N.G. Bel avenir
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2 août 2007

Onzième étape SAKARA – TULEAR 134 km

DIMANCHE 17 JUIN 2007

Ce matin, nous partons de Sakara avec pour objectif l’arrivée. Nous commençons à nous dire que nous allons arriver au bout de notre défi.

La route est vraiment bien, on espère que mère nature ne nous réserve pas qq côtes avant le final.

Au début on effectue 25 km en 1 h 30 et puis après les choses se compliquent un peu. Il fait très chaud et il y a beaucoup de faux plats.

 Mais on lâche rien, ce soir on dort à Tuléar même s’il faut porter nos vélos.

Nous traversons de nombreux villages. L’ambiance n’est pas partout la même. Dans certains on s’arrête pour discuter, les personnes cherchent à nous connaître.

Dans d’autres, l’ambiance n’est pas la même, certaines personnes sont un peu agressives à notre égard. Nous devons repartir car il est presque impossible de discuter tranquillement.

Et puis en haut d’une côte nous apercevons l’océan indien, plus précisément le canal du Mozambique.

On y est, l’arrivée est derrière la Table de Tuléar (nom de la montagne juste avant Tuléar, due à sa forme).

Nous terminons nos dix derniers km l’un à coté de l’autre et c’est heureux que nous entrons dans Tuléar.

Nous empruntons le Boulevard Gallieni, juste au bout c’est l’arrivée.

Nous arrivons à 17 h devant l’ONG où nous accueille Paco.

Voilà, nous avons atteint notre objectif en 13 jours dont 11 de vélo.

Merci, à nos familles, amis, élèves, collègues, la Jeunesse et sport, Intersport Fécamp, aux personnes qui ont à leur manière permis la réalisation de ce défi.

MERCI A TOUS

MANUEL DOURY ET THIERRY CLIVOT

Thierry  

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1 août 2007

Photos dixiéme étape:

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1 août 2007

Photos dixiéme étape:

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IMG_2856Ilakaka






IMG_2888Baobab







1 août 2007

Dixième étape RANOHIRA – SAKARA 107 km



SAMEDI 16 JUIN 2007

Nous partons de chez Berny vers 7 h 45 après avoir fait nos traditionnelles courses. Nous y avons bien mangé et bien dormi. Sur notre route nous traversons des paysages vraiment magnifiques.

Puis la route sillonne à travers désert et petites montagnes. Après 26 km nous traversons le village d’Ilakaka.

Ce village existe depuis qq années. Ici on y a découvert un saphir, ce fut alors la ruée vers le saphir. Un village est né avec ses avantages mais aussi et surtout ses inconvénients.

Le village est très mal réputé. Nous le traversons donc sans nous y arrêter.

Ce midi nous mangeons sur le bord de la route et faisons des signes aux taxis brousses qui passent à fond en direction de Tuléar. Nous voyons des taxis brousses avec des affaires sur le toit dépassant parfois la hauteur même du véhicule.

En fin de journée, nous apercevons nos premiers baobabs juste avant SAKARA. Là, il y a une foret dont je ne me rappelle plus du nom. Je sais juste qu’il y a une catégorie d’arbres qui produit 1 L de bio carburant pour 5 kl de ses fruits. Du coup la foret est protégée et comme  toujours à Mada ce sont des étrangers (Israéliens pour le coup) qui exploitent cette ressource.

Nous arrivons à Sakara, dés notre entrée dans la ville, nous constatons un regroupement un peu plus loin. Nous y allons et nous assistons à une compétition de combats de coqs. Nous discutons avec l’un des propriétaires et il nous dit que son coq de combat vaut 200000 Ariary soit en gros 80 €. Je ne sais pas si c’est vrai mais c’est énorme.

Nous continuons notre route pour arriver dans un bel hôtel  « Le Palace ». Sakara est une ville où l’on extrait aussi des saphirs et sa réputation n’est pas très bonne.

Le propriétaire s’appelle Jean Marie, un français arrivé là il y a un an. J M est super sympa, on discute beaucoup. Il nous raconte la vie à Sakara, il est même très admiratif devant notre défi.

Pour la petite histoire, avant d’aller dormir l’amie de J M une très belle fille, nous demande si nous voulons des couvertures pour dormir.

 Je lui réponds que nous en avons juste une pour deux et que nous nous la passerons dans la nuit si l’un ou l’autre en a besoin.

 A ce moment elle nous regarde très étonnée.

Elle insiste : « juste une pour deux ?? »

Moi : « oui t’inquiète, on a l’habitude » 

 Et puis J M arrive en rigolant et nous dit : « les couvertures ce sont des filles ».

Je comprends alors l’étonnement de son amie.

Nous aurons quand même une vraie couverture en plus.

Nous avons passé une très bonne soirée avec du poulet au coco et du rhum vanille qui laisse des traces et aide à s’endormir.

Thierry

1 août 2007

Photos neuvième étape

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31 juillet 2007

Neuvième étape IHOSY – RANOHIRA 95 km

VENDREDI 15 JUIN

Départ 7 h 45, un peu plus tard que nous le voulons mais le petit dej’ était à 7h.

Voilà l’étape ou plutôt la côte que nous attendons. Sur notre parcours plusieurs personnes nous on dit :

 «  Après Ihosy ça grimpe ».

 Effectivement une belle petite côte de 14 km nous attend et cerise sur le gâteau, en haut un mec archi bourré nous attend également, génial. Nous tentons de discuter avec lui et repartons.

Dès lors, nous sommes sur un plateau désertique et là, nous en profitons pour appuyer un peu plus sur les pédales. Nous arrivons au début à maintenir une vitesse de 27 km / h. 

Puis la chaleur commence à bien se faire ressentir nous ralentissons et nous nous forçons à nous hydrater régulièrement.

Fort heureusement, nous bénéficions d’un petit vent qui évite la grosse chaleur.

Ranohira est une ville qui se trouve juste à coté du parc national montagneux de L’ISALO. Ce parc est un vrai trésor pour les naturalistes et les yeux des touristes. Sandrine et moi l’avons visité l’année dernière et c’était génial. Bivouac, baignades dans des oasis (il y en a une avec plein de gros touristes à éviter).

Le matin lorsque nous sommes arrivés sur le plateau, on apercevait au loin une petite bosse, mais vraiment trés petite. Et là j’avais dit à Manu : « Tu vois l’arrivée c’est là bas… »

Belle journée, ce soir nous dormons chez Berny.

 Grande surprise lorsque José Luis et ses amis espagnols viennent nous voir à l’hôtel. Ils rentraient à Tulear.

 RDV est pris pour fêter notre arrivée dans deux jours.

Thierry

31 juillet 2007

Photos huitième étape

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29 juillet 2007

Huitième étape AMBALAVAO – IHOSY 150 km

JEUDI 14 JUIN

Ce matin nous avons décidé de partir plus tôt. Nous avons donné nos premiers coup de pédales à 6 h 00. Notre départ c’est fait dans le brouillard. Nous ne voyons pas à 10 m, dès que nous entendons un véhicule nous nous mettons sur le bord de la route. C’est vraiment sympa car nos habits sont recouverts d’une fine couche de gouttelettes d’eau.

Nous roulons bien, nous passons dans des vallées, traversons des rivières et de moins nombreux villages. Nous gérons notre effort et notre réserve d’eau car nous avons une belle étape aujourd’hui.

Nous prenons qq pauses pour nous restaurer et admirer les paysages.

Ce midi (notre) repas traditionnel, c'est-à-dire « vache qui rit » et bananes. C’est fou le nombre de bananes que je mange.

C’est heureux de notre effort que nous arrivons après une dernière ligne droite de dix km laissant entr’apercevoir l’arrivée au loin.

Nous entrons dans Ihosy à 16 h 30, soit en gros 10 h 30 d’effort.

Ce soir nous dormons dans un hôtel un peu glauque et y retrouvons un couple avec qui nous avons fait connaissance à Ambalavao.

 

Thierry

29 juillet 2007

Photos septième étape

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29 juillet 2007

Septième étape FIANARANTSOA – AMBALAVAO 56 km

MERCREDI 13 JUIN


Départ de Fiana vers 7 h 30. Ce matin nous devons nous arrêter rapidement pour nous couvrir car il fait froid. Nous roulons tranquillement en se disant que nous verrons José Louis ce soir et puis je me rappelle que pour aller à Ambalavao ça descend.

Effectivement, après une côte il y a toujours une descente.

Nous admirons les paysages et nous constatons qu’il y a moins de monde le long de la route.

Nous prenons clairement du bon temps et en plus il fait encore très beau.

Plusieurs gros camions nous doublent, lorsque nous les entendons nous leurs faisons un signe amicale (au cas ou certain penserai à d’autres signes…), 9 fois sur 10 les conducteurs nous répondent à grands coups de klaxon.

C’est super comme jeu !

Après une côte très raide nous arrivons sur le bord du plateau. De là nous avons une vue incroyable, devant le massif d’Andringitra avec le célèbre Pic Boby (2658m) et le désert.

Pour info, au retour un guide (que je n’aimais pas) travaillant pour un tour opérator, parlait de l’ascension du Pic avec un de nos amis. J’avais l’impression que le mec nous décrivais une expédition sur l’Everest. Je connais un peu la montagne et l’année dernière avec Sandrine nous étions allés juste à coté. Pour les amateurs, il n’y a que 1500m de dénivelées positives et je confirme qu’il est largement possible avec un minimum d’entrainement de faire l’aller retour en une journée.

(J’ai bien fait le Mont Blanc A R en 20h départ Les Houches, après un enterrement de vie de garçon.

Par contre ça, je ne le conseille pas… Merci: Didou, Jé, Nono, Papy et Teddy…)

Bon, j’arrête de raconter ma vie, c’est juste pour dire que les guides, les porteurs…., c’est une pompe à fric, en plus Boby c’est le nom du chien qui est arrivé en premier au sommet lors de la première ascension, c’est pour dire…

Nous descendons alors sur Ambalavao, nous mangeons dans une gargote à l’entrée de la ville. Nous avons RDV avec José Luis à l’hôtel Bougainvillier. L’hôtel est super, mais on y croise des cars de vieux bourgeois. Cela ne me plait pas.

 L’après midi, nous allons faire nos courses sur le marché pour le repas du lendemain midi. Notre repas traditionnel est : pain, « vache qui rit » et bananes.

José Luis et Louva sa femme arrivent vers 17h30, nous prenons un petit apéro ensemble.

Nous préparons alors notre rude étape du lendemain.

A suivre…

Thierry

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